Un autre copié collé ? ^^'

Bon je poste un deuxieme copié collé ^^ Encore me direz vous ? Et bien oui XD je l'avais fait il y a plusieurs année (au moins 3-4 ans) a l'occasion d'un devoir de français dont le thème etait de defendre une liberté. J'avais choisit, la liberté de faire des choix. Je vous donnerais la conclusion en double post car je risque de manquer de place XD. Sur ce, bonne lecture



La liberté de faire des choix...

L'histoire se déroule en l'an 2135 ; les règles en France se sont énormément durcies et le régime, devenu une dictature. Le nombre de philosophes a chuté de façon dramatique, seul restent quelques représentants. Nous sommes dans un bar où l'un des derniers de ces penseurs sirote un café.

Bar Speranza, 18h00
Le soleil commençait à décliner doucement et l'ombre des meubles se projetait dans la salle. Une radio allumée transmettait le discours de Herr Delafrance, supprimant de nouveau quelques lois et libertés ; en ajoutant d'autres qui pour compléter, en bloquaient sous prétexte de sauver le pays de sa corruption. A une table était assis un homme étrange qui semblait perdu dans ses pensées. Contrairement aux autres personnes son regard était inexpressif, il semblait cependant doué de raison. Il leva la tète et observa le barman qui lavait les verres d'une façon mécanique en regardant la radio d'un air admiratif. Troublant alors le silence de la salle, la porte d'entrée s'ouvrit sur un homme qui ressemblait vaguement à un homme d'église, si ce n'était la croix renversée, symbole du dictateur, gravée sur son bras. En l'apercevant, le philosophe se dit que c'était surement un de ces représentants du dicta-culte, instauré par Herr Delafrance, pour le vénérer comme un dieu. Le cultiste s'approcha tranquillement du philosophe et s'assit à sa table. Notre penseur prit alors la parole :

- Bonjour, cultiste.
- On dit maître cultiste, répondit l'intéressé d'un ton sec
- Le choix de vous donner ou non le titre de maître m'appartient, surtout si je ne vous considère pas comme tel.
-Tenez votre langue car lorsque vous vous adressez à moi, vous n'avez pas le choix.

Le philosophe n'en démordit pas pour autant et attaqua sur un autre angle.

-Oui, vraiment ? Que pensez-vous pourtant de la liberté de faire un choix ?
-Cette liberté n'existe pas, seul les choix de Herr Delafrance ont une importance.
-Mais vous avez le choix de suivre cet homme ou non.
-Ce choix n'existe pas. Nous le suivons pour le bien de la France.
-Mais est-ce bien d'après vous de ne pas avoir le choix ?
-Oui, si c'est la volonté de Delafrance.

Devant les arguments rigides qu'employait le cultiste et voyant qu'il ne pouvait parler librement avec lui, le philosophe fit le choix de se taire. Après un certain moment, ce fou quitta la table et partit sans payer, sous le regard admiratif du barman.
Comme s'il avait attendu ce moment précis pour entrer, un nouvel homme franchit le seuil de la porte et s'installa à la place libérée précédemment par le cultiste. Prenant la parole, celui-ci sans même attendre une invitation, aborda le philosophe naturellement.

-Bonjour, comment allez-vous ? J'ai ressenti l'envie de m'installer à votre table.

Il semblait avoir une faculté de raisonner différente, plus poussée que les « autres moutons » incapables de choisir entre la droite et la gauche sans l'aide du dictateur.

-Bien et vous ?
-Mal...
-Et Pourquoi donc ?
-Je suis outré de voir qu'aucune des personnes que j'ai rencontré à ce jour ne sois capable de répondre à ma question.
-Et laquelle est-ce ?
- Pourquoi est-il si important d'avoir le choix ?

L'homme semblait tarauder entre devenir un mouton comme les autres ou un loup.

-Je crois avoir une réponse à votre question...Bien sûr, il s'agit de ma réponse et vous avez le choix d'en élaboré une différente.

Les yeux de l'homme s'éclairèrent un peu plus lorsque le philosophe reprit la parole.

-Il est important de faire des choix car c'est eux qui nous guident sur le chemin de la vie. Sans choix, il n'y a pas de direction vers laquelle s'orienter, en nous ôtant nos choix on nous vole notre liberté. Mais on peut également faire le choix d'être libre ou pas. Cela donne un sens à notre existence.
-Et quel sens ?
-Cela dépend des choix que l'on fait. On peut choisir d'aller dans ce bar pour trouver des réponses. On peut choisir d'écouter ou non. On peut choisir d'en penser ce que l'on veut.
-En effet, mais ne plus avoir à penser et laisser les autres le faire pour vous peut être reposant et même sécurisant.
-C'est une solution de facilité, ne pas avoir le choix peux aussi vous détruire. Prenons un exemple, pouvez vous ôter une vie ?
-Non, cette simple idée me répugne, je préférerais mourir que tuer, mais...
-Avez-vous une personne à qui vous tenez énormément, plus que votre vie ?
-Oui, ma femme mais...
-Imaginons une petite scène, vous marchez, tranquillement, avec votre femme. Une bande de voyou vous attaque, votre femme et vous êtes séparer et le chef de la bande vous tend un pistolet pendant que vous observez votre femme se faire battre à mort. Vous savez que le seul moyen pour que tout cesse est d'abattre le chef. Vous n'avez pas le choix.

Le visage de l'homme s'était tordu, il semblait être dans un profond conflit intérieur.

-Je serais obligé de le tuer...
-Exactement ! Et comment vous sentiriez vous après cet acte ?
-Je serais détruit...
-tout à fait. Voila à quoi résulte le fait de ne pas avoir le choix.

Bar Speranza, 19h00
L'homme semblait plus informé que lors de son arrivé. Ses yeux grands ouverts cachaient avec peine la terreur qu'il éprouvait d'en savoir plus. Il se leva et tituba entre quelques tables puis sortit du bar. Quelques secondes plus tard on entendit un bruit de tir suivit d'un cri. Une femme entra en pleur dans le bar et cria :

-Un homme s'est suicidé !!!!Faites quelque chose !!

Apparemment, il n'avait pas supporté le poids de la vérité. Faire un choix, avoir cette liberté était trop difficile. Face à la détresse de la femme tout le monde resta impassible. Le philosophe quand à lui se leva et la conduisit à sa table puis lui commanda une boisson fortement alcoolisée. Lorsque la boisson commença à la calmer il lui demanda :

-Connaissiez-vous l'homme qui est mort ?
-Oui c'est...c'était mon frère.
-Votre frère a fait un choix très courageux, peut-être t-il choisi d'être libre.
-Non, il est mort !!!!

Elle s'effondra en pleurs sur la table, elle semblait inconsolable.

-Sa vie, même finie, lui appartient désormais. Elle n'est plus sous contrôle.
- Mais est-ce mieux ainsi ?
- Levez vous et bâtez-vous. Vous avez le choix et c'est cela qui fait la différence. Le choix supprime la dépendance car chacun fait des choix qui lui sont propre et influence son cercle de vie. C'est important de faire des choix car cela permet de vivre sa différence.
-Si mon frère n'était pas mort je ne serais pas la à pleurer.
-Oui, vous ne seriez pas la à écouter la vérité, celle qui vous changera vous et vos proches.

La femme se leva et regarda le philosophe d'un regard mi dégoûté mi illuminé.

-Vous avez raison, les véritables criminels sont ceux qui nous asservissent et nous privent de nos choix.

Sur cette conclusion, elle quitta la table du philosophe et s'approcha du barman. Elle s'empara de la radio sous les yeux devenus soudains horrifiés de l'homme complètement abrutis par sa société. Tous les regards se tournèrent dans la direction de la femme qui les toisa et jeta au sol la radio qui sous le choc implosa. La colère emplit le cœur des moutons qui pointèrent un doigt accusateur vers la forcenée. Une sirène retentit dans la salle et le plancher s'ouvrit sous la femme, coupable de violence. Une radio sortit d'elle-même du bar et le bourrage de crane poursuivit sous les soupirs de soulagement de l'assemblée.

Bar speranza, 20h00
Personne n'avait interrompue le calme ambiant de la salle durant l'heure qui s'était écoulée. Le bar s'était petit à petit vidé et le jungle de fin très militaire de la seule émission de radio se faisait entendre. Pour la première fois le barman avait regardé le penseur. Il l'avait abordé d'une voix calme, presque admirative

-Le couvre feu est à 20h pile, vous feriez mieux de rentrer chez vous.
-Et si je décidais de n'en rien faire ?
-Alors vous serez emmené en prison.
-Et si je résistais ?
-On vous abattrait
-Alors je serais libre
- Mourir est un acte lâche
- Se laisser priver de choix est un acte lâche
-Mais nous avons le choix
-Nous vous avez des obligations.
-Très bien ! Allez au diable !
L'homme quitta la salle en courant. Il était 19h59. Le philosophe était seul et on entendait plus un seul bruit. Le silence régnait au alentour. La minute paraissait durée une éternité. Un cliquetis brisa le silence. Vingt heures... Le philosophe s'approcha du comptoir et s'assit calmement à la place du barman, tâtant sous le bureau il sentit le contact rassurant d'une arme qui était incrusté dans le bois en prévoyance d'un braquage. La sirène, reconnaissable parmi tous les autres, retentit. Dans les rues des cris commencèrent à être poussés. Des gens fuyaient et se faisaient abattre. Lorsque le calme revint avec le silence les voitures s'arrêtèrent devant chaque magasin, le ouvrant les uns après les autres. Une voiture stoppa devant le bar et trois policiers en sortirent. Ils poussèrent la porte vitrée, la mais sur leur holsters et entrèrent tranquillement. Lorsqu'ils aperçurent le philosophe, ils dégainèrent et le pointèrent du bout de leur canon.

-En décret de la loi 271 du code de la loi civile en vigueur dans notre pays, nous vous arrêtons pour avoir dépassé l'heure indiqué par le gouvernement quand a l'heure normale pour rentrer chez sois et se coucher afin d'être dispos pour travaillez le lendemain.

Le philosophe remarqua bien que l'emploi des termes avait été méticuleusement choisi. Plutôt que de dire imposé ils avaient dit indiqué et ils avaient trouvé une excuse au couvre feu très certainement appris pas cœur de leur cher Herr Delafrance.

-Vous avez encore le choix, dit le philosophe d'une voix pleine d'espoir, vous pouvez ne pas m'arrêter.
-Tentative de corruption.
-Ce choix vous appartient, je suis sur que vous êtes des hommes libres.
-Récidive

Ces hommes étaient de vraies machines et le philosophe était désolé de ce qu'il allait devoir faire. Il sortit de sous le bar le grand fusil et tira sur le premier policier. L'homme mourut sur le coup, puis il pointa l'arme dans la direction du second et reçut une balle a l'épaule qui lui fit lâcher son seul espoir

-Meurtre

Le philosophe avait fait son choix et même si cela allait lui coûter cher, jusqu'au bout de sa vie il aurait suivit ses conviction. Les deux policiers s'approchèrent, Le penseur ferma les yeux et s'endormit dans un sommeil éternel de liberté. Il était mort et avait vécu comme il l'avait souhaité, faisant des choix qui l'avait conduit a sa liberté dans un monde corrompu et aveugle, incapable de raisonner. La liberté de faire des choix est l'un des nos dons les plus importants, il nous faut le chérir car sans lui nous ne serions pas ce que nous sommes, des hommes libres de pensée.
Fin.

Bon et maintenant en conclusion, j'ai eu un douze sur vingt car ce travail est hors sujet ^^ Car même le non choix, est un choix. Je vous laisse méditer XD

(normalement le prof mettait 4 a tout hors sujet XD 8 grand maximum, parce que c'était bien rédiger, cela m'a sauvé la peau diront nous XD)

tu pourrais faire écrivains, j'ai eu mal à la tête après avoir tout lu ent tout cas j'ai bien aimé.

Merci ^^

de rien